Infographie : les étapes clés pour mettre en place une GED en Cloud
Kyocera lance ses 100 jours de la dématérialisation
Après avoir mis en place les 100 jours de la sécurité puis les 100 jours de la productivité, Kyocera Document Solutions donne le coup d’envoi des 100 jours de la dématérialisation.
Pendant 3 mois, le fournisseur de solutions documentaires met en place un important dispositif pour « dédramatiser » les démarches de dématérialisation auprès des utilisateurs. Conseils et découverte des différentes solutions pour faciliter le dépôt, le classement, la recherche et la dématérialisation de documents leur seront proposés.
L’objectif de cette campagne est également de faire prendre conscience aux utilisateurs des avantages de cette transformation numérique : réduction de la dépendance papier, réduction de l’impact environnemental, amélioration de la traçabilité, automatisation des processus, gain en productivité, réduction des coûts et surtout … être conforme à la législation. Et en particulier celle sur la facturation électronique qui va devenir obligatoire pour les émetteurs de factures, dès 1er janvier 2017 pour les grandes entreprises et les personnes publiques, à destination de l’Etat, des collectivités locales et de leurs établissements publics respectifs
« Le dispositif des 100 jours de la dématérialisation intègre diverses actions, afin de toucher un public d’entreprises large et diversifié, et de présenter ces solutions de la façon la plus concrète et opérationnelle possible. En tant qu’expert en gestion du document, Kyocera est accompagné par la Tribune et met à disposition des utilisateurs du contenu à forte valeur ajoutée et des infographies dédiées sur son blog et ses réseaux sociaux », indique l’éditeur dans un communiqué.
Plus d’actualité sur : Les multifonctions Kyocera embarquent la GED Zeendoc
A lire aussi : De la capture à l’archivage, les 5 enjeux de la dématérialisation
Un milliard d’archives numériques au compteur de CDC Arkhinéo
La filiale de la Caisse des Dépôts annonce avoir dépassé le cap du milliard d’archives numériques, des documents qui n’ont jamais eu d’existence papier.
Pour le tiers de confiance, qui fête ses 15 ans cette année, ce volume représente 10 000 tonnes de déchets papiers économisés. « Franchir le cap du milliard d’archives représente une étape importante de notre développement. Cela témoigne de la confiance que nous accordent nos clients et partenaires, mais également du déploiement de la transformation numérique en France. 100% digital, cyber sécurité ou encore développement durable ; les défis numériques auxquels sont confrontés les entreprises et les collectivités publiques aujourd’hui ne manquent pas », indique Charles du Boulay, directeur général de CDC Arkhinéo.
Le tiers de confiance précise en outre qu’il a géré 9 de nouvelles archives par mois en 2015, soit une augmentation de 36,4% par rapport à 2014, que 7,3 archives ont été traitées en moyenne chaque seconde pendant cette période, et que l’équivalent de 1,7 millions de feuilles A4 a été économisé.
Objectif de CDC Arkhinéo, atteindre en 2020 le pic des 5 milliards de documents électroniques natifs archivés.
Scission de Xerox : la marque Xerox réservée aux activités de technologie et d’externalisation documentaire
Alors qu’en janvier dernier, Xerox a annoncé se séparer en deux sociétés indépendantes, Document Technology d’un côté, regroupant les activités de technologie et d’externalisation documentaire, et Business Process Outsoucing (BPO) de l’autre, dédiée à l’activité d’externalisation des processus métiers, l’entreprise vient de dévoiler les noms choisis pour ses deux nouvelles entités.
Business Process Outsourcing devient donc Conduent, un nom « inspiré par l’expertise que possède la nouvelle entreprise pour connecter les clients à leurs clients grâce à des interactions homogènes, menées à grande échelle dans les domaines de la relation clients, des solutions de transport, et des remboursements de soins de santé et autres prestations de services », indique un communiqué officiel.
Conduent, un nom inventé
Un nom qui n’évoquera pas grand-chose pour les Français, ni pour les Espagnols ou les Italiens… mais qui aurait été choisi parmi plus de 6 000 options après trois mois de réflexion, indique John Kennedy, vice-président et directeur marketing de Xerox. Ce dernier explique sur le blog de Xerox que « Conduent » fait penser aux mots « conduit » (canal), « confluence » (confluence) et « constituent » (comprenez dans ce cas les clients des clients). Une sorte de mot-valise somme toute. Pour le moment, aucun logo n’a été dévoilé.
Avec environ 7 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2015 et 96 000 collaborateurs dans le monde, Conduent figurera dans le « Fortune 500 » en tant qu’entreprise spécialisée dans les services d’optimisation des processus métiers, experte en matière de gestion des processus transactionnels intensifs, d’analyse de données et d’automatisation. « L’entreprise possèdera la deuxième plus grande part de marché du secteur de l’externalisation des processus métiers », soutient Xerox.
Document Technology garde le nom de Xerox
Quant à l’entreprise Document Technology, elle gardera le nom de Xerox. « Bénéficiant d’une image de marque inégalée dans le domaine de l’impression et de l’imagerie, il n’existe pas de nom plus approprié que celui de Xerox pour nommer l’entreprise qui regroupera les activités de technologie et de services d’externalisation documentaire. En capitalisant sur sa connaissance approfondie de la façon dont le monde fonctionne, communique et partage les informations, la nouvelle entreprise Xerox Corporation continuera d’aider les clients à optimiser leurs flux de travail, leur productivité et la performance de leur entreprise et ce, quel que soit leur degré d’avancement dans leur transformation numérique », a déclaré Ursula Burns, qui devient Chairman du Conseil d’administration de la nouvelle entité.
Avec environ 11 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2015 et 39 000 salariés, Xerox continuera à se positionner en spécialiste de la gestion et de l’externalisation documentaire et de contenu, des services de gestion déléguée des impressions et des solutions de workflow.
Jardiland divise le temps de traitement comptable par 5 en dématérialisant ses factures fournisseurs
Pour optimiser son processus achats et de clôture des comptes, le groupe Jardiland a dématérialisé ses 24 000 factures fournisseurs de frais généraux annuelles avec une solution en mode SaaS reliée à son ERP.
Fini les armoires pleines de factures fournisseurs en retard de traitement, les manipulations répétitives, les classements, le lent circuit de validation, les aller-retours de documents entre le siège et les 80 magasins de l’enseigne… Depuis l’automne dernier, le groupe Jardiland a démarré un vaste chantier : la dématérialisation de ses factures fournisseurs de frais généraux. Une nécessité au vu des quelques 24 000 factures annuelles que le groupe doit traiter.
Le spécialiste du marché de la jardinerie et de l’animalerie de compagnie, dont le siège social est situé en région parisienne, s’appuie sur un réseau de 83 points de vente et une centaine de magasins franchisés. Avec un chiffre d’affaires de 590 millions d’euros en 2015, le groupe Jardiland avait déjà entamé en 2007 un processus d’externalisation des factures clients auprès d’Esker, l’un des principaux éditeurs de solutions de dématérialisation des documents en mode Cloud.
Centraliser le système d’information et de gestion
Courant 2015, la lourdeur du traitement des factures fournisseurs de frais généraux a été mise en évidence à l’occasion d’une réorganisation structurelle, comme l’explique Ana Favier, directrice administratif et financier adjointe du groupe. « Le regroupement des sites administratifs à Joinville a permis de revoir notre organisation comptable, et notamment le traitement des factures frais généraux. Elle a mis en évidence la lourdeur de notre circuit de validation sans aucune traçabilité des documents. Ce processus d’approbation entre nos 83 magasins intégrés et le siège nécessitait de multiples manipulations et obligeait les équipes à scanner les documents afin ensuite de les envoyer par mail pour validation. Il nous fallait donc rapidement trouver une solution pour optimiser les processus et centraliser notre système d’information et de gestion. » C’est ainsi que le groupe Jardiland a lancé l’an dernier un appel d’offres auprès de plusieurs éditeurs.
La solution en mode SaaS d’Esker a été privilégiée. « Nos contraintes nous imposaient de nous orienter vers une solution pré-paramétrée, la solution d’Esker avait l’avantage d’être rapidement déployée, d’être accessible pour l’ensemble des directeurs de magasins et les comptables au siège et de s’interfacer facilement avec SAP », explique Stéphane Vituret, responsable SAP chez Jardiland.
Une vue globale du workflow de validation
En octobre 2015, la première vague de dématérialisation des factures fournisseurs de frais généraux commence. Dès lors, les factures arrivent directement via une adresse TSA vers un prestataire en charge de numériser et de vidéo-coder les documents. Puis les livrables sont acheminés vers le serveur d’Esker avec une mise en ligne immédiate, prêts à être traités par les équipes de Jardiland. A tout moment, les comptables, les directeurs de magasins disposent d’une vue globale du workflow de validation : il est donc possible de savoir où en est la facture, si elle a été validée, puis payée. Une fois la phase de workflow terminée, les informations sont transmises en mode synchrone à l’ERP SAP. A noter qu’en parallèle l’archivage des factures papiers est géré par un autre prestataire spécialisé dans ce domaine.
Depuis le début de l’année, le même principe s’applique cette fois aux factures fournisseurs de frais généraux avec commandes d’achats. « Les engagements de dépenses concernent les prestations marketing, d’intérim et les investissements. Nous avons mis en place des catalogues pour le suivi de ces engagements et permettre ainsi une optimisation des imputations budgétaires. Grâce à la dématérialisation, il nous est beaucoup plus facile de rapprocher automatiquement les commandes effectuées par ces services et les factures reçues. Lors des clôtures comptables mensuelles, il est important de comptabiliser les engagement de dépenses réalisées ou réceptionnées », explique Ana Favier.
Le temps de traitement comptable divisé par 5
Le ROI est essentiellement lié à une meilleure synergie des services, une amélioration de la productivité grâce à un gain de temps dans le traitement des factures et une centralisation de la base d’informations. Si l’on en croit la DAF adjointe, là où il fallait plus de 10 manipulations et 12 minutes par facture, le comptable a vu son temps de traitement divisé par 5. « De plus, nous avons réalisé des économies sur nos dépenses en papier avec la suppression des multiples photocopies et des frais d’envoi postaux. Enfin, sur le plan de la mobilité, la possibilité de valider une facture depuis un smartphone est un avantage certain», affirme satisfait Stéphane Vituret.
Auteur : Sophie Martin
Trouver tous ses documents comme dans une recherche sur Google ! (Webinaire)
Spigraph propose ce webinaire original de 30 min, le 28 juin à 11H. Il s’agit d’une présentation de l’offre suivante, packagée par le distributeur : « connecter la solution MyForcePro-QuickSearch à son réseau et rechercher tous vos documents d’entreprise dès le lendemain à la façon Google ! »
MFP-QuickSearch indexe tous les documents de l’entreprise : numérisés, PDF, Office, … La recherche s’effectue sur les informations contenues ou sur des métadonnées saisies. Parmi les autres fonctionnalités: partage de documents en un clic, recherche avancée, conversion de documents numérisés ou pdf en documents Office, tableaux de bords … L’application est une solution de de l’éditeur ISSENDIS.
Sécurité : conserver la confidentialité
MFP-QuickSearch respecte les droits d’accès utilisateurs de votre Active Directory : vos documents confidentiels resteront confidentiels.
Notez que l’offre tarifaire repose sur coût mensuel par site .
Spigraph fera une démo à l’occasion du webinaire du tout dernier scanner wifi et réseau de Kodak Alaris : le i1150WN, afin de dématérialiser vos documents papier .
Webinaire : Mardi 28 Juin à 11h00
Info et inscription NB : Code d’inscription : SOLUTION
Joël Pascal

Traitement des factures fournisseurs: diviser le coût par deux ! (webinaire)
« Le traitement dématérialisé des factures permet de diviser leur coût par 2 en 6 mois. » promet le groupe T2i qui organise un webinaire le 24 juin de 14h30 à 15h15, sur le sujet.
Animé par Brice de Marcillac, Expert fonctionnel, l’évènement est destiné aux responsables financiers, au dirigeants et aux responsables Informatique.
Il propose de rappeler les fondamentaux de la dématérialisation , d’illustrer le traitement par un cas pratique, et conclut par un dialogue permettant de poser les questions clés pour qualifier son projet .
Inscription pour la webconférence du 24 juin.
A noter que T2i propose le 4 juillet une webconférence sur le thème : « 10 conseils pour optimiser la gestion de vos notes de frais » (4 juillet, 17H)
Joël Pascal

Moins de 10 % des factures sont traitées électroniquement dans le monde
Un rapport réalisé par Basware et Billentis souligne le décalage entre les avancées de la dématérialisation fiscale et la réalité du terrain.
30 milliards de factures électroniques devraient être générées dans le monde en 2016, sur un total d’environ 370 milliards de factures. Si la dématérialisation des factures connait une croissance de 10 à 20% selon les pays, les factures papier restent encore très majoritaires. Basware, spécialiste de la dématérialisation et de l’optimisation des processus financiers des entreprises a publié son rapport annuel « E-Invoicing / E-Billing – Digitisation and Automation », réalisé en partenariat avec Billentis. À partir de données publiques et d’études de marché réalisées auprès de 15 000 entreprises et 10 000 consommateurs, dans une cinquantaine pays, le rapport dresse un état des lieux du marché mondial de la facturation électronique.
Un niveau de maturité différent selon les régions du monde
Si le secteur est en pleine expansion, notamment en Europe et en Amérique latine, le rapport pointe des disparités importantes en termes de taux d’adoption selon les pays, comme en témoigne l’illustration ci-dessous :

L’étude constate que les facteurs qui conduisent à basculer vers la facturation électronique peuvent être très différents d’une entreprise à l’autre : pression des fournisseurs et des clients, réduction du coût de traitement des factures, dématérialisation et automatisation des processus, réduction des délais de paiement (optimisation de la trésorerie), amélioration de la qualité de service, ou encore initiatives de la part des Etats pour réduire la fraude fiscale (notamment à la TVA) et optimiser leurs processus.
Selon Basware et Billentis, la généralisation de la facturation électronique devrait toutefois s’accélérer sous l’effet de quatre principaux facteurs : la réduction des coûts de traitement des factures et des délais de paiement, l’impact de la digitalisation, l’évolution des processus business et, enfin, le rôle proactif des gouvernements.
Le rapport est téléchargeable ici
UN LOGICIEL DE GED, OUI MAIS COMMENT LE CHOISIR ?
Comment choisir un logiciel de GED ? C’est la question que nous avons posée à Mathieu Dumasdelage, créateur et dirigeant de Deltic, une start-up qui propose la dématérialisation des documents, la numérisation des archives et enfin l’audit et les conseils.. Intégrateur de différents logiciels, et non éditeur, elle se positionne comme un conseiller. Ses réponses.
Un logiciel de Gestion Electronique de Documents (GED) est un procédé informatisé qui permet aux entreprises de gérer l’ensemble des documents et sources d’information de la structure : papier ou électroniques (factures, courriers), e-mails, documents « modifiables » (Word, Excel, Openoffice, etc.), documents issus des progiciels métiers (comptabilité, plans, RH, planning, etc.).
La décision de se lancer dans un projet de gestion des flux documentaires devient aujourd’hui incontournable pour toutes les organisations et entreprises, notamment avec l’ère de la transformation numérique et les nouvelles directives de l’État qui pousse les entreprises vers la digitalisation par les différentes lois pour la dématérialisation des factures en France pour 2017.
Chaque société doit gérer une multitude de documents, de données et de sources d’informations, que l’administratif devient parfois LA tâche que tout le monde redoute.
Pourquoi mettre en place un logiciel de GED ?
Le logiciel de GED qu’il soit en Saas (Cloud) ou en local sur un serveur dédié, aura les mêmes fonctionnalités mais pas les mêmes bénéfices pour toutes les entreprises. Le succès de ce type de solution est l’augmentation de la productivité au sein de la société, les salariés en charge de l’administratif et de la comptabilité bénéficieront d’un gain de temps considérable quotidien au niveau de la gestion des documents. Que ce soit pour réceptionner, enregistrer, classer, sauvegarder, diffuser, partager et rechercher, tout est possible avec un tel logiciel.
En effet, la vérification et la validation des documents est un des nombreux avantages à prendre en compte lors d’un tel projet, cet outil généralement appelé « Workflow » va permettre de préciser au logiciel le circuit de chaque document en :l ;k fonction des intervenants identifiés, les actions à effectuer (validation par différentes personnes), et les délais à respecter pour le paiement d’une facture par exemple…
Le logiciel de GED ou « SAE » a comme fonction principale de sécuriser les documents et les données des entreprises, la différence et non des moindre avec un logiciel en Saas est que la société est épargnée par tous types de dangers : hacking, vol, inondation, incendie, … De plus vos documents sont accessibles immédiatement et depuis n’importe où, une simple connexion internet suffit pour accéder au logiciel de GED. Toutes les données et informations seront stockées dans le Cloud, chez un tiers archiveur et donc non directement sur les PC. Cette très haute sécurité permet de garantir l’intégrité du document et de certifier le document copie conforme de son original (même valeur probatoire).
Dans chaque système de GED, un contrôle des accès est mis en place afin d’attribuer des droits aux utilisateurs.
Enfin, les experts sont tous unanimes pour dire que le ROI est très rapide quand un projet de logiciel de GED est instauré dans une entreprise.
À chaque entreprise, sa solution GED
Toute société, au quotidien, gère de nombreux documents plus ou moins sensibles, et qu’il faut bien entendu, classer, stocker, ou diffuser, c’est pourquoi ces fonctionnalités sont utiles pour tous types d’entreprises. Grâce à la démocratisation du prix des logiciels de GED, ces logiciels concernent absolument toutes les tailles de sociétés. De l’auto-entrepreneur jusqu’aux acteurs du CAC 40, les éditeurs ou intégrateurs de GED possèdent tous désormais une offre évolutive et large pour satisfaire tous les besoins et tous les budgets.
Comment choisir son logiciel de GED ?
Après avoir évalué vos besoins, et la nécessité d’avoir au sein de votre organisation un logiciel de GED, vient maintenant la question des critères à prendre en compte pour choisir le bon logiciel.
- Le système informatique de l’entreprise doit permettre à ce type de logiciel d’être accueilli.
Une des clés pour la bonne utilisation d’un logiciel de GED est son intégration à l’écosystème informatique existant mais aussi sa capacité d’interagir avec les outils métiers déjà présents. La plupart des logiciels de GED ont cette fonctionnalité pour échanger avec Sage, EBP, SalesForce… Et un export personnalisé est évidemment possible en fonction des éditeurs.
- Si le logiciel est en Saas, le lieu et le niveau de sécurité pour le stockage des données doivent être clairement identifiables.
Avant l’engagement avec n’importe quel éditeur, il faut se renseigner pour connaître le lieu où sont stockées les documents, dans quel pays se trouvent les datacenters ? Car c’est la loi du pays en question qui s’applique sur les données. Les serveurs et datacenters doivent posséder la certification « Protection normée ISO-IEC 27001 » afin de garantir un niveau de sécurité suffisant.
Même si ce n’est pas une habitude, la lecture de certaines clauses pendant l’accord de contrat peuvent être un bon moyen de savoir si les données ou les informations stockées pourront être réutilisées.
- Un éditeur de confiance et une maintenance du logiciel vont de pair.
L’identification de l’éditeur du logiciel est primordiale, il faudra s’assurer de sa pérennité car c’est à ce fournisseur que toutes les données de l’entreprise seront confiées. En cas de problèmes ou de bugs avec le logiciel qu’il soit en SaaS ou en local, le logiciel de GED doit être accompagné d’une maintenance. La formation d’un nouvel entrant, ou l’explication de nouvelles fonctionnalités sont autant de raisons pour lesquelles un suivi est obligatoire pour la bonne utilisation de la solution GED.
- La solution doit pouvoir normaliser de l’arborescence de classement des documents.
Chaque logiciel de GED en général est conçu pour normaliser l’arborescence entre chaque collaborateur afin d’avoir la même et unique manière de classer les documents au sein de l’entreprise. Avec un classement sous Windows, par exemple, il est difficile « d’imposer » à tous une arborescence définie et que chacun pourra comprendre, c’est pourquoi il est important avant le lancement d’un tel projet de GED de réunir les équipes pour définir ensemble cette arborescence. Une fois celle-ci rédigée, elle sera intégrée au logiciel, et chaque utilisateur pourra classer les documents de la même façon.
- Le logiciel devra être flexible, un développement personnalisé doit pouvoir être réalisé.
Une solution efficace et évolutive sera toujours appréciée (nouvelle interface, nouvelles fonctionnalités, nouveau design…), mais attention à ce que cela ne soit pas trop régulier… Le changement peut parfois perturber l’ensemble des collaborateurs. Chaque entreprise a sa valeur ajoutée, c’est pourquoi il est parfois nécessaire de personnaliser sa solution GED afin de « coller » au plus près de l’activité, l’éditeur devra être en mesure de proposer un développement web personnalisé.
- Un logiciel multifonctions, intuitif et compréhensible pour tous.
Si enfin tous les besoins ont été satisfaits à l’intérieur d’une seule et même solution GED, il reste encore une étape importante, la compréhension de ce logiciel par tous les utilisateurs. L’interface doit permettre à n’importe quel collaborateur de pouvoir l’utiliser et ce, rapidement sans une trop grande réflexion. Chaque logiciel de GED est doté d’une barre de recherche « full text », ce qui permet une recherche optimise à l’intérieur des documents.
Pour finir, en ayant recours à un logiciel de Gestion Électronique des Documents, les sociétés de toutes tailles ont la possibilité, par l’installation d’un seul et unique logiciel, de gérer tous leurs documents avec une seule et même arborescence et avec tous leurs collaborateurs en interne ou en externe : experts comptables, fournisseurs, clients.
Capturer l’information documentaire et d’améliorer les échanges, webinaire 19 juillet
Le distributeur Spigraph organise avec Kodak un webinaire le de 30 minutes le 19 juillet 2016. La conférence en ligne présente les nouveaux Scanners WiFi et réseaux i1150WN et i1190WN Kodak.
« Dans un monde où la transformation numérique s’accélère, où la flexibilité et la mobilité sont de plus en plus importantes et les flux informations augmentent, les scanners Kodak i1150WN et i1190WN permettent à la fois de capturer l’information documentaire et d’améliorer les échanges. », explique Kevin Clément, directeur marketing de Spigraph.
Le webinaire présentera la polyvalence de ces scanners réseau et wifi , qui permettent entre autres de :
- les intégrer toutes vos applications actuelles et à venir
- les partager à plusieurs utilisateurs grâce à la connexion sur le réseau d’entreprise
- numériser sans fil via Wi-Fi vers un ordinateur, un smartphone ou une tablette
- numériser vers le Cloud
- les piloter en client lourd ou en client léger (navigateur web) pour un déploiement facile
- exécuter jusqu’à neuf tâches de numérisation différentes sur simple pression d’un bouton
- numériser jusqu’à 40 ppm avec le i1190WN
Web Demo du mardi 19 Juillet à 11h00, info, inscription : http://r.newsletter.spigraph.com/222imhcueplfl.html
Code d’inscription : SOLUTION
Joel PASCAL
La signature électronique compte sur le smartphone
Lex Persona en est persuadé, le smartphone pourrait être l’accélérateur qui fait défaut aux processus de signature électronique.
Les opérateurs de confiance ont l’obsession de faire adopter la signature électronique au plus grand nombre. Mais ils se heurtent encore à la réticence des entreprises, due pour l’essentiel à une méconnaissance des enjeux, une interrogation sur la valeur légale des actes, et, surtout, une perception tenace de complexité en dépit des progrès réalisés dans le secteur. « L’ensemble de ces freins au recours à la signature électronique pourrait bien disparaître avec la prolifération des smartphones et les usages qui en découlent », estime François Devoret, fondateur et dirigeant de Lex Persona, éditeur de logiciels de dématérialisation à valeur probatoire.
Odisia, l’ami de la signature
Pour cet expert, deux éléments clés du processus de signature électronique favorisent l’adoption du smartphone : l’authentification forte de l’utilisateur et le recueil du consentement de ce même utilisateur. « En marge de l’informatique bureautique traditionnelle, le smartphone semble idéalement positionné pour devenir le « compagnon » de prédilection des processus de signature électronique. C’est dans cet esprit que nous avons développé la technologie Odisia (Open digital signature architecture). Celle-ci introduit un logiciel de signature indépendant. C’est en quelque sorte un « compagnon de signature » qui dialogue avec l’application métier par le biais d’un « broker » de signature qui prend en charge l’identité du signataire à contacter, le format de signature électronique attendu, les documents à signer, le type de certificat exigé, etc. L’utilisation du smartphone est très prometteuse pour le développement de la signature électronique. Non seulement l’outil lui-même est fait pour ça mais le plus intéressant est que les utilisateurs sont déjà familiarisés avec son utilisation dans un cadre transactionnel. Il n’y a donc plus aucun frein psychologique ou technologique et c’est sans doute la combinaison de ces deux éléments qui manquait aux usages de la signature électronique pour se développer de manière significative », explique François Devoret.

l’objectif d’Odisia est de rendre la signature électronique aussi simple et sécurisée que valider un paiement sur Internet
Habituellement, une application métier qui veut faire signer à l’utilisateur un document intègre elle-même un composant de signature. Ce composant peut être une applet Java, un appel de Web service, une API, etc.
Dans le cas d’Odisia, le processus est différent : l’application métier sous-traite à un serveur spécialisé (le broker) la demande de signature (faire signer tel document, par tel utilisateur, avec tel certificat, etc.), qui est ensuite communiquée au logiciel de signature, qui a pour objectif principal d’authentifier l’utilisateur et de valider son consentement, à l’instar du processus 3-D Secure pour les paiements sur Internet.
Signature électronique: lancement de Adobe Sign
Les acteurs de la signature électronique n’ont qu’à bien se tenir. Un géant aux dents longues entend bien rafler la mise et s’imposer comme le leader.
Adobe avait déjà mis en place “ Document Cloud eSign services » et « EchoSign”. L’éditeur rebaptise sa solution de signature électronique sous le nom de Adobe Sign, tout simplement.

Le produit est désormais lancé en Europe, et Adobe se donne les moyens de réussir. Adobe Sign bénéficie d’applis pour mobiles : une version Android, et une pour iOS. Le site d’Adobe annonce : « Avec l’ouverture de nouveaux centres de données et le choix entre plusieurs centaines d’autorités de certification, Adobe Sign répond aux réglementations européennes les plus strictes. »
Des formulaires sont disponibles : demandes d’ouverture de comptes bancaires, adhésion à un régime de prévoyance, intégration de nouveaux prestataires de services médicaux, etc.
Des partenariats avec des éditeurs de solutions métiers ont été déployés. Avec Salesforce , ce qui permet d’envoyer des contrats signés depuis Salesforce ou l’application mobile Salesforce1. Et avec la solution RH Workday : « Première solution de signature électronique préintégrée à Workday, Adobe Sign vient
compléter vos workflows Workday en toute transparence », annonce le site d’Adobe.
Sage eFacture convertit dorénavant une facture vers les formats demandés par les donneurs d’ordre
Sage annonce l’interopérabilité de son offre Sage eFacture avec de nombreux donneurs d’ordre en France. Développé en partenariat avec Cegedim, ce service permet aux PME de transmettre leurs factures de manière dématérialisée vers leurs clients exigeant des formats spécifiques.
Alors que toutes les organisations et entreprises françaises devront être en mesure d’accepter les factures électroniques dématérialisées de leur fournisseur selon un calendrier établi par la législation : 2017 pour les grandes entreprises et les établissements publics, 2018 pour les entreprises de taille intermédiaire (ETI), 2019 pour les PME et 2020 pour les TPE.
Afin de préparer les PME et TPE à ces échéances et leur permettre de produire des factures aux formats exigés par les établissements publics et les grandes entreprises, Sage dote sa solution Sage eFacture d’une plateforme d’interopérabilité développée en partenariat avec Cegedim. Intégré de façon simple et transparente à Sage eFacture, ce service permet, en l’absence d’une norme générale établie en France et en Europe, de convertir une facture vers les formats demandés par les donneurs d’ordre. Tandis que la conversion s’effectue à l’aide du format XML qui véhicule les données de la facture, les utilisateurs obtiennent en outre le résultat final au format classique PDF.
« Alors que les TPE et les PME vont être soumises à l’obligation de dématérialiser leurs factures vers le Service Public, la mutation du marché va engendrer d’importants volumes de factures électroniques nécessitant, en l’absence d’un standard, d’avoir recours à de nombreuses conversions de formats », explique Patrick Schuller, directeur commercial et marketing chez Cegedim. « La plateforme pour Sage eFacture que nous avons développée conjointement avec Sage a pour objectif d’offrir aux clients un accès transparent et sans efforts à la dématérialisation, grâce à une solution automatisée, sans intervention humaine pour une fiabilité maximale. »Lancé en 2013, Sage eFacture est intégré aux solutions Sage Génération i7. Ce service comprend l’ensemble du processus de facturation électronique (envoi, archivage légal….). Il répond aux exigences légales en matière de facturation électronique en garantissant l’intégrité, l’authenticité et la lisibilité de la facture. Le service permet aussi une intégration des factures fournisseurs dans les logiciels Sage pour une réduction du temps de traitement des factures par le service comptable.
Avec la signature électronique, 500euros.net atteint des taux de conversion supérieurs à 80 %
Depuis qu’il est passé à la signature électronique pour ses contrats, le service immobilier 500euros.net a atteint des taux de conversion supérieurs à 80 %, selon son créateur.
500euros.net est un service immobilier qui récompense la mise en relation avec des vendeurs de biens immobiliers. Il s’adresse à toute personne (proches, voisins…) ou entités (commerçants, associations…) en contact avec des propriétaires souhaitant vendre une maison, un appartement, des murs commerciaux (etc.) Le service aide ensuite le vendeur dans ses démarches. Une fois la vente effectuée, la mise en relation est rémunérée par une somme de 500 € minimum.
Convertir les accords verbaux
Nicolas Prieur, créateur de 500euros.net, souhaitait convertir rapidement, sur l’ensemble du territoire et de façon sécurisée les accords verbaux obtenus au téléphone en mandats de vente de biens immobiliers. Il choisir SELL&SIGN de Calinda, une solution permettant de faire valider et/ou signer tous les documents contractuels rapidement et en toute sécurité, tant techniquement que juridiquement. Effectivement, pour conférer une valeur juridique probante aux transactions effectuées, Calinda s’appuie sur l’expertise de Docapost, autorité de certification, d’horodatage et d’archivage légal.
Pour Nicolas Prieur, la solution « crédibilise notre discours commercial : nous évoquons les notions de rapidité et d’efficacité d’intervention. La signature électronique met en avant l’aspect innovant du service 500euros.net, est un gage de notre sérieux, mais est aussi et surtout efficace puisque nous enregistrons des taux de conversion supérieurs à 80 % depuis que nous y avons recours. »
La solution permet de consulter et de gérer les contrats signés grâce à un backoffice de gestion des contrats. Tous les signataires disposent également d’un extranet dédié où ils peuvent retrouver facilement tous les contrats archivés et les échanges afférents à ceux-ci (pièce-jointe, discussion, etc.)
Le bulletin de paie sur les rails de la dématérialisation
Dès le 1er janvier 2017, les entreprises pourront remettre sous forme électronique le bulletin de paie à leurs salariés.
Pour la Fédération des Tiers de Confiance (FNTC), le BPE, Bulletin de Paie Electronique, représente une belle opportunité. « L’incitation des pouvoirs publics à dématérialiser, particulièrement le bulletin de paie, peut être impactant pour l’économie et les métiers de la confiance numérique se positionnant sur ce secteur », estime Alain Borghesi représentant du groupe Archivage & Coffre-fort électronique au sein de la FNTC.
L’article 24 de la loi travail prévoit que l’employeur peut procéder à la remise du bulletin de paie électronique sauf en cas d’opposition du salarié. Ce bulletin de paie électronique devra être remis et conservé « dans des conditions de nature à garantir l’intégrité des données, la disponibilité pendant une durée fixée par décret et la confidentialité des données ainsi que leur accessibilité dans le cadre du service associé au compte mentionné au 2° du II de l’article L. 5151-6 [qui traite d’un service en ligne gratuit mis à disposition de chaque titulaire d'un compte personnel d'activité lui permettant de consulter les droits inscrits sur celui-ci et de les utiliser] ».
C’est précisément ici que les tiers-archiveurs et éditeurs de coffres-forts électroniques veulent entrer en jeu. Alain Borghesi insiste sur le fait que la conservation des documents demeure du ressort du salarié « qui peut aujourd’hui choisir sa solution parmi les diverses offres disponibles sur le marché en fonction des services à valeur ajoutée recherchés : les portails des services RH des entreprises ne couvrent pas toujours la remise aux salariés de documents numériques à valeur probante, ni la mise en place de vrais coffres-forts électroniques personnels, opérés par des tiers de confiance ».
Le BPE, bon pour l’image de marque
Outre les économies qu’elle génère, la mise en place du BPE est valorisante pour l’image de l’entreprise, considèrent les professionnels. Elle serait en outre dynamique et s’inscrirait dans une démarche de transformation digitale. De plus, le choix offert au salarié de choisir son propre coffre-fort serait le signe d’une entreprise socialement responsable. Autant d’avancées que la FNTC approuve sans surprises. « Cet article de loi confirme la nécessité d’une offre de service variée préservant la liberté de choix du salarié et la concurrence entre les acteurs de la confiance numérique dans le respect du cadre réglementaire ou normatif français et européen, pour permettre aux utilisateurs de conserver ses documents et de faciliter la démonstration de leur véracité », souligne la fédération.
Dématérialisation en entreprise : de quoi les français ont-ils peur ?
Pour répondre à cette question, Pascal Colin, directeur général et vice-président des ventes de DocuSign France, prend comme exemple les fiches de paie numériques dans cette tribune.
Lorsque l’on parle de digitalisation en France, on évoque toujours la French Tech, véritable vitrine 2.0 de l’économie française. On en oublierait presque la dimension globale de la transition numérique, qui concerne tous les domaines de notre économie. Au-delà de la multiplication des informations et du développement de systèmes matériels complexes pour les traiter, la révolution numérique ne repose-t-elle pas avant tout sur une réorganisation des rapports entre les êtres humains?
Il faut en priorité repenser la structure de développement et de traitement de l’information, et changer nos façons de travailler et d’interagir en entreprise comme en dehors. Nous faisons indéniablement face à l’une des évolutions technologiques majeures de notre Histoire, et celles-ci ont toujours impliqué des adaptations. Des transformations profondes sont à attendre pour nos économies, nos modes de vie et d’organisation, nos systèmes de communication et notre rapport à l’autre. Prenons ici l’exemple de la fiche de paie.
Faut-il se méfier du numérique ?
Cette transition numérique, qui se révèle aussi nécessaire dans son fondement qu’elle peut paraître brutale dans sa forme, ne suscite pas un engouement général en France. En juillet 2015 paraissait un rapport transmis au gouvernement pour la clarification du bulletin de paie et la lecture des annexes de ce rapport est édifiante quant à la réticence et la résistance aux changements technologiques. Ainsi, la CFDT, si elle ne se dit pas opposée à la dématérialisation, invoque l’expérience de la Société Générale en la matière pour affirmer qu’il ne s’agit pas d’une priorité économique :
Il s’avère en définitive que la dématérialisation neutralise les coûts de l’édition et de l’envoi d’un bulletin de paie papier classique. La dématérialisation ne constitue pas un gisement d’économie. […] Outre cet aspect économiquement neutre, la dématérialisation pose des problèmes relatifs à la sécurisation des données stockées.
Une telle prudence peut se justifier par le manque d’information sur le domaine, mais se révèle problématique quand un des principaux représentants des TPE/PME – soit deux tiers de nos entreprises nationales – évoque sa réticence : La CGPME tient à réaffirmer qu’à propos de cette thématique, la question du coût est incontournable : la dématérialisation, si elle était mise en place, ne devrait pas générer de coût supplémentaire pour les TPE/PME. Or, tel n’est pas le cas : les solutions de « coffres forts » électroniques présentent un coût qui est loin d’être anodin et qui augmente en fonction de la durée de conservation des documents…
On retrouve dans ce type de discours de nombreuses simplifications et contradictions, fondées sur la peur d’une fracture numérique ou d’une dépossession du pouvoir du dirigeant. Mais les offres et opportunités sont de plus en plus nombreuses dans le domaine de la sécurité numérique, appelé à remplacer le format papier.
La transformation numérique : une évolution globale et progressive
Tout le monde n’est pas issu de la « génération digitale », et pour beaucoup les fiches de paie s’accumulent année après année, certaines se perdant occasionnellement dans l’archivage ou lors de déménagements. L’alternative dématérialisée permet d’éviter ces pertes d’espace et de temps en concentrant les bulletins de paie dans un coffre-fort électronique.
La sécurité y est également mise en avant : les fiches de paie signées électroniquement ne peuvent pas être modifiées sans laisser de trace. A l’ouverture du PDF, toute altération serait notifiée. De plus, on peut imiter une signature manuscrite sans que personne ne s’en rende compte, mais pas une signature électronique.
L’argument final est celui de la transmission des documents : copier une fiche de paie électronique est plus rapide, facile et propre. En plus de l’intégrité du document original, elle conserve les éléments sur le signataire, le prestataire, l’heure, la date, l’autorité de confiance. La compatibilité avec d’autre services numériques, comme la lettre recommandée électronique, permet ensuite aux documents d’évoluer librement dans un système entièrement dématérialisé.
La transformation numérique est donc un processus de grande échelle qui touche globalement toutes les dimensions de la vie d’entreprise, et qu’il convient d’anticiper pour ne pas s’y heurter.
BLI récompense Xerox, Samsung et Digitech Systems
Buyers Laboratory LLC (BLI), laboratoire indépendant qui fait référence, a remis plusieurs distinctions « Outstanding Achievement » (réalisation exceptionnelle), dans la catégorie Innovation, à Xerox, Digitech Systems et Samsung.
Buyers Laboratory LLC (BLI) vient de récompenser la technologie Xerox ConnectKey, qui sert de base à la gamme d’imprimantes multifonction interconnectées de Xerox, associant un contrôleur matériel embarqué, la plate-forme logicielle Xerox EIP, une API (Application Programming Interface) ouverte pour le développement d’applications MFP personnalisées ainsi que des logiciels et des services ajoutés. Les imprimantes multifonction équipées de la technologie Xerox ConnectKey 2016 intègrent notamment des applications prêtes à l’emploi pour offrir des services d’impression depuis des appareils mobiles via des QR codes ou des emails. Cette fonction disponible « out of the box » ne requiert pas de logiciel serveur spécifique. Autre développement, l’application associée Xerox App Gallery, un portail en ligne où les clients peuvent sélectionner et télécharger des « apps » pour leurs appareils multifonction qui permettent d’ajouter des fonctions. « Les appareils multifonction deviennent à chaque génération, de plus en plus intelligents, flexibles et personnalisables. Avec sa technologie ConnectKey 2016, Xerox confirme que cette tendance se poursuit », souligne Jamie Bsales, directeur Office Workflow Solutions Analysis chez BLI. « L’association d’une intelligence embarquée au sein de la plateforme et de capacités d’évolutivité en ligne lui procurent une longueur d’avance. »
Le service Easy Translator de Xerox se distingue également. Il permet aux utilisateurs de scanner des documents depuis l’appareil multifonction et de recevoir en quelques minutes une impression du document traduit dans l’une des 38 langues disponibles. » Magique « , selon Jamie Bsales.
IA au service de la reconnaissance de documents
Digitech Systems, de son côté, a été récompensé pour sa technologie de capture et de reconnaissance de documents PaperVision Forms Magic, qui utilise des techniques d’intelligence artificielle pour regrouper des documents par type selon divers paramètres : le texte, sa position, etc. Même si un mot manque, comme « facture », la technologie reconnaît le document. » En voyant la technologie en action, nous avons été immédiatement impressionnés. C’est l’équivalent de la reconnaissance faciale pour les documents « , s’enthousiasme Jamie Bsales.
Enfin, Samsung s’est distingué également avec le SMART UX Center, un panneau de contrôle avec une interface d’impression Android, associé à l’App Center, un app store, qui propose aux utilisateurs finaux des applications et des widgets pour améliorer et étendre les fonctions du MFP. Samsung est » à l’avant-garde » dans le domaine, selon Jamie Bsales.
Ricoh France a trouvé en interne son nouveau président : Elie Choukroun
A 49 ans, Elie Choukroun possède une longue connaissance de l’entreprise dans laquelle il a occupé différents postes, du commercial à la direction générale des Opérations de Services.
Elie Choukroun a démarré sa carrière en 1990, en tant qu’attaché commercial chez SMO Bureautique – devenu Ricoh France en 1993. Il enchaîne avec succès des postes à responsabilité commerciale, jusqu’à devenir, en 1998, directeur Développement et Administration des Ventes, membre du comité de direction de Ricoh France.
En 2006, il rejoint le comité exécutif de Ricoh France au poste de directeur de la Business Unit Ile de France, puis en tant que directeur Marketing et Communication en 2008, après la fusion avec NRG. Il cumule alors à cette période la direction générale d’Infotec dont il assure l’intégration réussie avec Ricoh en 2012. Depuis 2012, Elie Choukroun occupait la direction générale des Opérations de Services aux côtés d’Enrique Calabuig, promu récemment au poste de COO de RICOH Europe.
Grâce à sa connaissance globale parfaite de l’entreprise, de ses métiers et à sa vision prospective du marché en pleine transformation numérique, Elie Choukroun, accompagné par une équipe de professionnels aguerris, aura pour mission dans ses nouvelles fonctions de construire l’avenir de Ricoh France et de relever avec succès, les futurs défis de l’entreprise pour assurer son développement durable. « Je suis très fier de la confiance témoignée par les dirigeants de Ricoh qui, à travers cette nomination, reconnaissent le travail et les mérites de toutes les équipes que j’ai eu la satisfaction de piloter ces dernières années. Le succès ne se bâtit pas seul mais avec un ensemble de personnalités toutes concentrées sur un objectif commun et animées par une dynamique collective», déclare Elie Choukroun. Enrique Calabuig, COO de RICOH Europe ajoute : « Ayant travaillé 4 années avec Elie, j’ai pu largement apprécier ses qualités tant humaines que professionnelles. Je suis très heureux qu’il ait été choisi pour construire avec ses collaborateurs l’avenir de Ricoh France. »
Harmonie Mutuelle met en place un CSP GED
Pour fluidifier le traitement de ses dossiers clients, la mutuelle santé Harmonie Mutuelle s’appuie sur un CSP externalisé.
Dans le cadre de son programme de transformation numérique « Vision 360 adhérents », Harmonie Mutuelle accélère la digitalisation de ses services. Ce projet de dématérialisation et de pilotage des flux multicanal vise à accroître sa qualité de service, réduire ses coûts de gestion et gagner en agilité.
A ce jour, les centres de gestion répartis dans différentes régions doivent gérer des fluctuations de volumes importantes en fonction de leur spécialisation métier. Dans ce contexte, Harmonie Mutuelle souhaite garantir un traitement homogène des flux entrants avec plus de souplesse en centralisant leur réception chez Jouve.
Pour atteindre l’ensemble de ces objectifs, Harmonie Mutuelle a décidé de moderniser son processus de gestion de dossiers clients et d’optimiser ses processus métiers.
« Nous recherchions un partenaire pouvant nous accompagner dans notre projet de digitalisation des flux papiers échangés avec nos adhérents et organismes de santé », explique Maurice Gourdon, directeur MOA gestion chez Harmonie Mutuelle. « Jouve a rapidement su faire la différence en nous proposant un mode de traitement industriel associé à une parfaite maîtrise de notre problématique métier, notamment en matière de connaissance de fonds documentaires dans le domaine de la santé. Le succès de ce projet stratégique s’explique enfin par la capacité commune de Jouve et d’Harmonie Mutuelle à conduire efficacement des projets d’envergure », ajoute-t-il.
Les équipes de Jouve ont proposé un CSP (centre de services partagés) externalisé afin d’adresser tous les centres d’Harmonie Mutuelle via la GED et le SI métier de son client sans aucun impact organisationnel ou géographique. Suite à un pilote, le Groupe Jouve a été sélectionné pour sa capacité à mener à bien le projet de bout en bout tout en respectant un délai de mise en production de moins de quatre mois. Jouve assure aujourd’hui de nombreuses prestations. La réception et tri de l’ensemble des flux physiques sur un site de traitement unique. La numérisation (RAD/LAD) de plus de 25 000 flux adhérents et professionnels de santé par jour. La mise en place d’une solution de vidéocodage partagée avec le client (traitement par Jouve et Harmonie Mutuelle). La transformation des flux sous la norme B2 et Noémie. Enfin, la mise à disposition dans une GED des données pour un traitement métier par les gestionnaires de comptes.
Pour la Harmonie Mutuelle, les bénéfices identifiés concernent l’accès simplifié à l’intégralité des dossiers sous forme dématérialisée pour les gestionnaires. La Mutuelle note également une amélioration des délais de traitement des dossiers des assurés et des professionnels. Enfin, la normalisation des processus de gestion a conduit à une plus grande agilité des équipes
La démat aux Salons Solutions : demandez le programme de l’’édition 2016
Les salons solutions, qui se dérouleront les 20, 21 et 22 septembre 2016 à la Porte de Versailles de Paris. seront dynamisés cette année par un programme de conférences et keynotes riche en contenu. En matière de dématérisalisation, voici ce qui vous attend.
Le 20 septembre
14h45 à 15h00 – « La demat’, clé de la digitalisation de l’entreprise »
« Digitaliser » l’entreprise par les process, cela peut se faire au coup par coup, anarchiquement, ou bien dans le cadre d’une démarche globale menée sous la férule d’une gouvernance dûment définie et appliquée. Cette dernière doit également porter en elle la stratégie de dématérialisation – de tout ce qui n’est pas nativement digital. aux entrées, lors des traitements internes, aux sorties : la démat’ s’impose indéniablement comme précondition à l’entreprise digitale.
15h15 à 16h30 – « La contractualisation dématérialisée en ligne ou sur tablette : certes pratique, mais est-elle sûre et légale ? Process et solutions pour s’en garantir. »
On en rêvait, la démat’ l’a fait : entrer dans un magasin et – sur une impulsion – acheter produits ou services sans être freiné(e) par des demandes de documents justificatifs et autres « scribouilles » administratives. désormais on peut contractualiser avec fluidité – votre photo, celle de votre carte d’identité, quelques informations bancaires, une vague signature sur la tablette du vendeur et hop, c’est réglé. Génial mais… au fait, comment s’assure-t-on de la légalité de cette transaction, côté vendeurs mais aussi côté clients ? Comment sont réellement faites les vérifications en back-office ? Que se passe-t-il en cas d’usurpation d’identité ? réponses.
16h30 à 17h30 – Demat’ open lab : – « Ce que sera la demat’ de demain »
il s’agit d’un prototype que la R&D de Docusign a développé en collaboration avec visa. démonstration.
Le mercredi 21 septembre 2016
10h00 à 10h45 – Avis d’experts : « La pérennité de vos documents numériques, parlons-en !»
Su’en est-il réellement de la longévité de mes documents dématérialisés et, plus généralement, des flux numériques reçus, traités, générés, stockés, archivés au fil des activités de mon entreprise ? Les aspects juridiques, techniques, de gouvernance, pratiques du sujet seront ici évoqués.
12h00 à 13h00 – « Factures électroniques, fiches-produit, catalogues numériques… : atouts & limites de l’edi »
L’EDI reste un formidable outil d’automatisation des échanges structurés. il permet de traiter facilement le process commandes-factures-livraisons-paiements ; d’émettre, de mettre-à-jour et de recevoir des fiches-produits normalisées ; d’accéder et de mettre à jour instantanément et globalement des catalogues numériques ; et bien d’autres services encore. Tour d’horizon avec les leaders de cette activité.
14h45 à 16h00 – « Facture électronique : constituer, documenter, sécuriser et contrôler sa piste d’audit fiable. Conseils et bonnes pratiques »
Conditions sine qua non à la bonne légalité de la facture électronique, la piste d’audit fiable requiert la stricte mise en œuvre de mesures et de moyens techniques et comptables. Mieux vaut donc s’en garantir plutôt que de risquer les foudres de l’administration fiscale… D’autant que l’absence de « paf » peut entraîner, sur les factures entrantes, la remise en cause de la récupération de la tva ; sur les sortantes, la remise en cause du caractère original de la facture de vente émise. mieux vaut être averti(e)
16h15 à 17h30 – « GED 3.0 : une nouvelle génération formidable ? Fonctionnalités, atouts, bénéfices. »
Les solutions GED nouvelle génération ont intégré les nouveaux besoins des entreprises – et les nouveaux usages des utilisateurs – en particulier face à l’explosion de données digitales, structurées ou non-structurées. Cloud, réseaux sociaux, nouveaux espaces de collaboration, coûts d’exploitation maîtrisés… il y a long à en dire et à découvrir.
Le jeudi 22 septembre 2016
10h30 à 11h45 – « Courriers entrants, circulants et sortants : les clés de la mise en œuvre de leur dématérialisation. conseils et solutions »
Avec tout le recul des expériences d’ores et déjà réalisées, avec toutes les offres de services, avec toutes les solutions présentes sur le marché français : il n’y a plus de raison de retarder la dématérialisation de tous ces documents. D’autant qu’à la clé, leur fluidification permet efficacité, réactivité et… bénéfices.
14h00 à 14h45 – Avis d’experts : « DSN phase 3 : comment s’y prendre ? »
La DSN, entamée il y a deux années, est entrée depuis cet été dans sa phase 3. au 1er janvier prochain, les entreprises de toutes tailles et de tous ca devront/auront franchi l’ultime étape. Cette phase est-elle plus complexe que les précédentes ? Pourquoi ? Quelles sont donc les bons conseils pour « y passer » sans délai ni encombre ? Réponses de deux spécialistes.
14h00 à 15h00 – Facture électronique : tirez profit des règlementations !
Code général des impôts, code du commerce, loi macron, livre des procédures fiscales, … : la facturation électronique est régie par de nombreuses dispositions juridiques et implique différentes fonctions au sein d’une même entreprise. GS1 France vous présentera les bonnes pratiques à mettre en œuvre pour assurer la conformité technique et règlementaire de votre système de facturation. Venez bénéficier de retours d’expériences d’entreprises utilisatrices et obtenir des réponses à vos interrogations sur le sujet.
15h00 à 16h15 – « Archiver les données numériques confidentielles : quelles précautions ? Quelle gouvernance ? Quelles offres logicielles et de services ? »
C’est un sujet de grande importance et qui concerne quasi-quotidiennement tous les dirigeants de toutes les entreprises. Qu’ils travaillent dans des domaines spécifiques en matière de confidentialité (santé, défense/police, banque…) ou pas, il est toujours un moment où des données revêtent valeur de confidentialité – temporaire, définitive, pour telle ou telle catégorie de personnes, etc.) les archiver constitue donc un vrai casse-tête qui ne peut être résolu sans la mise en place d’une politique doublée d’une gouvernance globale et durable. Des professionnels du conseil, des services, de l’édition et du hardware débattront des bonnes pratiques en la matière et nous délivreront de précieux conseils.